Nous allons voir comment faciliter l’indexaction de votre site par les moteurs de recherche avec l’utilisation d’un sitemap ou plan de site en français.
Votre projet prend forme, félicitations ! Vous êtes sur le point de baptiser votre site Internet. Une étape cruciale dans la vie d’une entreprise et son bon développement. Une entreprise physique (telle qu’une société par exemple) est juridiquement assimilée à une personne morale. Il faut lui donner vie : une identité avec un nom (ce qu’on appelle raison sociale) et un visage : l’image de marque (logo, communication visuelle, marketing…). Tout cela situe votre entreprise dans son contexte. Quel est son marché ; sa clientèle ; son positionnement de gamme ; sa stratégie d’évolution ; qui sont ses concurrents ; est-elle locale, nationale, internationale ? etc.
Alexandre Delbos – Flickr
Ces mêmes questions se posent dans le cadre de la création d’un site Internet. Vous allez vendre un concept, un produit, un service : à qui ; où ; comment ; pourquoi ?… Le choix de son nom est primordial. Il constitue la première information de votre entreprise et sera ce que le public retiendra donc en premier de vous. C’est pourquoi cette étape est très importante. Il est essentiel de bien définir sa politique d’entreprise et son public visé.
Peut-être avez-vous déjà créé ladite entreprise ? Auquel cas, vous avez déjà été confronté aux difficultés de lui trouver un nom adéquat. Encore que votre nom d’entreprise puisse différer de votre nom de domaine…
Premier arrivé, premier servi.
Avant toute chose, il est des restrictions qu’il vous faut prendre en compte, sous réserves de tracas ultérieurs.
• Un patronyme appartient exclusivement à celui qui le porte. Si vous êtes propriétaire d’une marque préalablement enregistrée :• cela vous confère le droit de propriété sur cette marque, ainsi que sur les produits et services désignés lors de l’enregistrement de ladite marque. Et si vous n’êtes pas propriétaire d’une marque :• veillez à ce que votre nom de domaine n’entre pas en conflit avec une marque déjà existante de part la proximité de vos dénominations respectives, ou un nom approchant avec un domaine d’activité similaire ;• de même, vous porteriez préjudice à une marque existante si vos noms se ressemblaient mais que votre activité différait radicalement de la marque en question déjà connue. Dans tous ces cas de figure, vous seriez attaquables
Certains mots ne sont pas permis ou sous conditions.
Pour des raisons d’atteinte à l’ordre public ou aux bonnes mœurs entre autres, ou d’atteinte à des droits de propriété intellectuelle ou encore de la personnalité etc. certains mots ne sont pas acceptés par l’AFNIC ou sous réserve d’un examen minutieux de vos motivations.
★ Veuillez vous en référer à ce lien pour en connaître ces listes et les conditions préalables : https://www.afnic.fr/fr/ressources/documents-de-reference/chartes/termes-soumis-a-examen-prealable/
Attention : Vérifiez si le nom que vous avez choisi a été enregistré à l’INPI et auprès de l’AFNIC, tapez-le dans un moteur de recherche, voyez s’il est déjà pris ou s’il est proche d’une autre marque. Les problèmes soulevés une fois que le site est lancé et bien référencé en tant que tel peuvent être catastrophiques pour votre activité.
★ Pour de plus amples informations, je vous propose de vous en référer au site du CNRS bien détaillé sur ces questions de droits des tiers : http://www.dgdr.cnrs.fr/daj/Internet/creation-site/creation1.htm
★ Pour vérifier la disponibilité de votre choix, voici deux sites de référence en France : INPI : https://bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/marques_recherche_marques.html AFNIC : https://www.afnic.fr/fr/votre-nom-de-domaine/comment-choisir-et-creer-mon-nom-de-domaine/recherche-de-disponibilite/
Un nom de domaine se construit en deux parties toutes aussi importantes.
D’une part l’identifiant (le nom choisi).
Il est composé de 3 à 63 caractères alphanumériques et du tiret « – » hors début et fin de nom.
Attention : les caractères accentués sont de plus en plus acceptés. Pour autant, cela n’engage que moi, mais je me pose la question du bien-fondé d’un tel choix alors que votre principale préoccupation est de minimiser les risques de confusion. La simplicité reste votre meilleure alliée pour être vite retrouvé. Et pensez au moment où vous allez devoir le communiquer à l’oral.
Astuce : depuis peu, les majuscules sont autorisées sans aucune distinction lors de l’écriture de votre adresse dans l’URL. Visuellement, elles peuvent détacher des suites de mots et ainsi vous affranchir des tirets. Cela dit, lors de l’enregistrement, tout se fait en minuscules afin d’éviter les risques de cybersquatting (trop de possibilités…). C’est dans votre communication visuelle que vous pouvez apporter cette touche graphique et gagnez en lisibilité puisqu’au final, ça ne fera pas la différence pour l’accès à votre site.
D’autre part son extension TLD
Pour «Top Level Domain » que sont tous les .fr ; .com ; .net ; .biz ; .org… Celle-ci connote aussi votre stratégie (pôle d’activité, zone géographique, cible, public…). En effet, on ne réserve pas un .fr ; un .com ou un .net pour les mêmes raisons. Stratégiquement, il est parfois intéressant — voir nécessaire lorsque votre activité prend de l’ampleur et qu’elle se trouve dans la lorgnette de vos concurrents, de cybersquatters ou autres typosquatters* malintentionnés — d’enregistrer votre site en plusieurs extensions pour mieux le protéger.
*Cybersquatter et typosquatter : personne qui acquiert une adresse Internet correspondant à un nom de marque ou très voisine d’un nom de marque afin soit de le revendre au possesseur de la marque, soit de détourner une partie du trafic vers un site. Le typosquatter axe son cybersquatting en se fondant principalement sur les fautes de frappe et d’orthographe commises par l’internaute au moment de saisir une adresse web dans un navigateur.
Pour les extensions plus usitées vous trouvez : .com : extension internationale qui concerne de prime abord les sites à vocation commerciale. C’est la plus vendue dans le monde. .eu : extension officielle des pays de l’Union Européenne,ouverte à toute personne ou entreprise justifiant d’une adresse valide d’un des pays membres. .fr : extension officielle française qui implique d’être géographiquement situé en France. Toute personne morale ou physique identifiable en ligne sur les bases de données des Greffes, de l’INPI et de l’INSEE peut enregistrer le nom de son choix en .fr, sous réserve d’être validé par l’AFNIC (centre d’information et de gestion des noms de domaines en .fr). .org : destiné pour les sites d’organisations ou d’associations. .net : abréviation de network, extension destinée aux entreprises ayant lien aux technologies réseaux, ou services informatiques. .info : pour les sites d’informations. .biz : abréviation de business, cette extension a été conçue pour les entreprises, les commerces et les affaires.
Depuis 2012, un certain nombre de nouvelles extensions par secteurs voient le jour, telles que des .promo ; .bar ; .alsace ; .danse etc. voir les conditions d’utilisations auprès de votre fournisseur d’accès. Par contre, certaines autres sont réservées (.gouv ; .edu ; .mil ; .muséum entres autres).
La validité d’un nom de domaine est d’un an. C’est en quelque sorte une location. N’oubliez pas de renouveler votre abonnement auprès de votre registrar* ou de votre hébergeur sous peine de vous le faire prendre par un cybersquatter malveillant. *registrar (ou bureau d’enregistrement de noms de domaine) est un organisme accrédité par les autorités compétentes en matière d’attribution et de gestion des noms de domaine sur Internet. ★ Quelques exemples de registrars et hébergeurs français : Gandhi : https://www.gandi.net/?lang=fr 1&1 : https://www.1and1.fr/nouvelles-extensions-de-domaines#opportunities OVH : https://www.ovh.com/fr/domaines/tarifs/#generique ★ Pour savoir comment configurer votre nom de domaine une fois enregistré je vous invite à relire l’article à ce sujet du mois de février : http://cinnk.com/magazine/fevrier-2016/autour-de-joomla-entrons-dans-votre-domaine
Une fois toutes les considérations juridiques et pratiques réglées, c’est là que les choses se corsent et deviennent passionnantes ! Comme je le disais en introduction, la création d’un nom de domaine fait partie intégrante du succès de votre entreprise. Songez que vous allez le porter quelques années en le créant. Ne le connotez pas dans le temps avec des phénomènes de modes linguistiques, des jeux de mots dont vous pourriez vous lasser. Pensez que si votre entreprise prospère vous pourriez envisager de la déployer géographiquement et/ou stratégiquement en la changeant de positionnement de gamme par exemple. Un nom de domaine pérenne apporte professionnalisme, sérieux et crédibilité à votre entreprise. Il est à mon sens une chose importante à noter : l’impact visuel et auditif de ce nom. Gardez en tête qu’il sera lu sur divers supports imprimés ou multimédia ET entendu (et prononcé, et épelé). Ainsi, les bases sont posées. Bien entendu, quitte à enfoncer une porte ouverte, un petit coup d’œil sur la concurrence afin d’analyser la façon dont chacun se positionne sur le marché n’est pas sans intérêt, mais je suis sûre que vous y avez déjà pensé. Dans le processus créatif, ne vous mettez aucune limite dans un premier temps. Des idées les plus folles, les plus excentriques peuvent découler un concept riche à exploiter. Notez bien par écrit tout ce qui vous passe à l’esprit ! Lâchez-vous et amusez-vous aussi. À ce niveau-là de votre réflexion, tout vous est permis et rien n’est ridicule, assurément. Après il sera temps de faire le tri et de revenir à des choses plus posées et tangibles. Voici plusieurs pistes de recherches :
Les mots clés et mind-maps
Personnellement, je travaille par mot-clés. C’est très en vogue aujourd’hui, tout le monde intègre facilement cette notion (faut-il la pousser et ne pas se contenter d’un petit nuage). Concrètement, j’utilise énormément le dictionnaire des synonymes aussi : un synonyme pouvant apporter une subtilité que vous n’aviez pas envisagée de prime abord et ouvrir des perspectives intéressantes à votre activité même.
Dans la forme, j’utilise les mind-maps (cartes mentales heuristiques). De part leurs structures et organisations elles favorisent les connections entre diverses entrées et font ressortir les éléments importants au fil de leurs élaborations.
★ Pour vous aider, voici l’excellent portail du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales : http://www.cnrtl.fr/portail/ ★ Et pour en savoir plus sur le mind-mapping : http://www.mindmapping.com/fr/
Voici un exemple de mind-map assez simple avec mot-clés en cascade :
Je l’ai réalisé dans le cadre d’une étude globale pour la communication visuelle de Petite Fée, avec création de logo, charte graphique et interface de site Internet. Bien que n’étant pas intervenue dans le choix de son nom de domaine (si ce n’est pour l’accroche, voir plus bas) l’élaboration d’une carte mentale avec mot-clés à foison m’aide à définir un univers graphique. Ici, plutôt que de partir d’un seul postulat, j’ai défini trois paramètres : la personne en elle-même, à savoir mon amie « Élizabeth » ; son domaine d’activité : « l’informatique » ; son nom de scène : « Petite Fée » de façon à voir comment ces éléments à première vue sans liens distincts pouvaient s’articuler et se (re)joindre entre eux. Au cours de nos discussions, cinq pistes de recherches sont ressorties. Ainsi j’ai décliné tous ces principes en mots-clés, les ai répartis en deux catégories en faisant ressortir en gras les aspects transversaux pour en arriver à une sorte conclusion notionnelle sur laquelle je me suis appuyée pour faire mon travail de graphiste.
• De la sorte vous avez noté tout ce qui touche de près et de loin votre activité :
– vos services ; – votre force ; – vos valeurs ajoutées ; – vos particularités ; – vos qualités ; – votre caractère ; – votre stratégie ; – vos concurrents ; – …
• Ainsi que des caractéristiques plus subjectives telles que :
– des idées de concepts ; – des jeux de mots ; – des métaphores ; – des univers associés ; – des symboles ; – des couleurs et des matières ; – des musiques ;- des sonorités phonétiques : observez aussi la résonance des mots et ce qu’elle produit (pensez aux gens dont la mémoire est plus auditive que visuelle) ;- …
Attention : Je viens d’évoquer l’aspect symbolique. C’est un axe très intéressant à creuser, mais pour quoi que ce soit vérifiez-en toujours la teneur symbolique le plus largement possible, au-delà de notre propre culture avant de vous l’approprier, Internet est une fenêtre ouverte sur le monde !
Astuce : Certains phonèmes induisent des valeurs féminines (mots finissant en [a], [ia]…) ; d’autres masculines (mots finissant en [o], ou par le son [x]…) ; le dynamisme et la vigueur étant suggéré par des mots commençant ou finissant par des sonorités attaquantes [k], [p], [t] ; la douceur avec des sonorités coulantes [l], [m], [n] ; par contre faites attention aux sonorités « nasales » qui sont délicates à prononcer avec les mots finissant par les sons [on], [in], [an] ; la rapidité avec le son [v], [s], [z] etc.
Cela étant, j’attire votre attention sur le fait qu’un mot inventé de toutes pièces nécessitera plus de communication et d’investissement publicitaire autour de lui pour le faire connaître, reconnaître et mémoriser auprès du public n’ayant à la base pas de signifié.
Si vous souhaitez apporter une touche internationale il est possible de faire appel aux anglicismes, sans toutefois tomber dans l’excès. Jouer avec la consonance des mots est un moyen de cibler votre clientèle ou votre produit (pour mémoire la campagne de publicité pour le fromage Salakis© avec les allitérations en [is] en fin de mots).
Ensuite, tâchez de hiérarchiser l’importance de chaque information de façon à bien définir votre concept : est-ce « produit + lieu » ; « produit + service » ; « service + lieu » ; « cible + produit » et ainsi de suite. Cela permet d’affiner votre objectif (et de choisir votre extension). Ne gardez que deux (à trois) notions explicites, vous développerez votre concept plus en avant dans votre communication.
Les « mots-valises »
Une autre piste de recherche dans la création de votre nom de marque (et/ou de domaine) est d’inventer un nouveau mot en associant plusieurs notions existantes. Personnellement, j’ai fondé il y a de cela quelques temps une société de communication visuelle s’appelant Quadrisign qui n’est autre que la contraction de quadri = quatre : pour quatre couleurs d’impressions (mon domaine de prédilection) et quatre vecteurs de communication (ma stratégie d’entreprise) ; et de design (mon secteur d’activité), aussi je jouais par ailleurs sur l’ambivalence de la formule quadri + sign. Cela a très bien fonctionné, il était à la fois incisif, rythmé et élégant avec une petite touche anglo-saxonne en clin d’œil qui plus est.
• J’attire votre attention sur l’utilisation possible de préfixes et suffixes grecs, latins, anglais… comme ici « quadri ».
Autre exemple fraîchement créé pour une cliente : la formule « multimédiatement vôtre », contraction de multimédia et d’immédiatement… à l’ère du numérique où tout va vite, cela va de soi !
Astuce : Inventer un mot vous permet d’arriver n°1 dans les moteurs de recherche, sous réserve qu’il ne soit pas trop complexe à retenir ou ne soit plus vecteur de sens.
Les règles communément entendues
Par ailleurs vous avez certainement déjà lu quelques articles qui de façon très pragmatique vous exhortent à choisir : • un nom court ; • facilement prononçable et de fait mémorisable ; • avec des mots-clés concernant votre activité, votre région, vos spécificités, les services proposés pour un meilleur référencement. Ils sont absolument tout à fait justes, c’est indéniable.Dans cette liste de bons conseils à ne pas négliger, quant à la forme finale du nom choisi : • évitez aussi les tirets à répétition (pensez notamment au moment où vous aurez à épeler votre nom de domaine au téléphone lors de vos campagnes de prospection : www point mon « tiret du six » nom « tiret du six » de « tiret du six » site point xyz… Mmh, tout un programme !) ; • évitez de mélanger les lettres et les chiffres, à moins d’enregistrer toutes les versions possibles (exemple : www.voyagea2.xyz) ; • évitez les mots ayant des homonymes, cela peut occasionner des perturbations (exemple : « www.vertprairie.xyz » ou « www.versprairie.xyz » voir « wwww.verprairie.xyz »…) ; • je déconseille les « axidents » typographiques et orthographiques (vous voyez ce que je veux dire là ?). Les moteurs de recherches ainsi que vos clients potentiels y perdraient leur latin, surtout en ces périodes troublées de réforme orthographique ; • faites attention aux associations de termes qui involontairement peuvent occasionner une image négative une fois assemblés : pour l’anecdote, j’ai vu en librairie un ouvrage sur le marketing s’intitulant « le Communicator », j’ai pensé à « communique-à-tort » (juste après Terminator). Aïe ! D’accord pour l’aspect percutant mais, quel contre-sens !… Restez attentif et vigilant. Pour autant, ne vous fondez pas dans la masse. Travaillez votre identité de façon à ce qu’elle soit unique. Car, si je me présente à vous, en tant graphiste dont le site serait www.com38.xyz au final, vous vous souviendrez d’avoir rencontré une personne (charmante et compétente au demeurant) « graphiste » en « Isère ». Vous allez donc taper dans votre moteur de recherche ces mots-clés et je serais perdue dans une multitude de liens impersonnels (sauf si vous vous souvenez de mon prénom, mais encore le faut-il … « Emmanuelle + graphiste + Isère » apparaît en pôle position ! Sinon, j’arrive péniblement en 5e page tant il y a de graphistes en Isère…).
Attention : À contrario d’être trop généraliste (www.com38.xyz) : trop pointer son activité dans votre choix de nom de domaine peut vous faire passer à côté d’une plus grande clientèle potentielle. Il vous faudra un excellent référencement avec plus de mots-clés associés (et là nous en revenons aux mêmes contraintes de référencement des mots-valises ou mots inventés et des patronymes). Pour exemple : le kusamono est un art végétal japonais bien connu d’un bonsaï-ka, or si j’appelle mon site www.kusamono.xyz, cela ne parlera pas aux autres que les initiés en la matière, ou aux japonais. Mettez-vous dans la peau de quelqu’un qui pourchassera votre produit dans un moteur de recherche sans en connaître le nom si vous souhaitez toucher un plus grand nombre de clients (référez-vous en aux univers associés, aux synonymes…) mais peut-être est-ce là votre stratégie ? D’où l’importance de savoir à qui l’on s’adresse.
Pensez au décalage
Si vous en avez l’audace et le charisme, et que c’est pertinent, appuyez-vous sur votre personnalité qui incarnera votre marque. Prenons l’exemple très concret de « Petite Fée » soit Élizabeth von Bramsch qui écrit des articles dans ce magazine et que je connais personnellement très bien en tant qu’amie (ce que démontre le mind-map ci-dessus). Lorsqu’elle m’a annoncé que le nom qu’elle avait choisi pour vendre des prestations multimédia était « Petite Fée » je l’ai regardée interloquée et très dubitative ! Puis elle m’a dit : « Il faut se rendre à l’évidence, je ne suis pas très grande ; par ailleurs, une fée arrive toujours à point nommé et fait des merveilles. De plus elle suscite le rêve. C’est tout ce que je me propose d’offrir à mes clients : ils ont une problématique, en sont parfois même accablés. J’arrive, je la règle avec diligence, je les rassure, je prends la main. Enfin, il n’y a que moi pour s’appeler « Petite Fée » et proposer des compétences multimédia, c’est radicalement décalé avec une image très forte et marquant les esprits de part un univers positif et enchanteur ». Elle m’a convaincue. Je lui ai toutefois suggéré d’apposer l’accroche « Digitale » à son nom, pour accroître l’ambivalence et appuyer son choix, car digitale = doigt (doigté, habilité) / = numérique (informatique) / = fleur (végétal, monde féérique) ce qui crée le lien très habilement entre son nom (l’univers de référence féérique) et son domaine d’activité. Bref, cultivez votre différence et faites-en votre force. Vous voilà avec de nombreux conseils qui j’espère vous seront utiles dans votre démarche. N’omettez pas une dernière chose : la promotion de votre site passe aussi par de la communication institutionnelle. Une fois votre produit, ou votre service sur le marché par le biais du vecteur Internet correctement référencé, pensez aux campagnes publicitaires et faites-vous faire des cartes de visite au nom dudit site pour les distribuer largement auprès de vos prospects. Pour cela, je vous engage à faire appel aux professionnels qui vous aideront dans la création de votre image de marque : logotype ; charte graphique ; publicité ; PLV ; interface de votre site ; etc. et ne négligez pas votre visage, maintenant que vous portez un nom. Ne me reste plus qu’à vous souhaiter : bonne chance ! ★ Pour réaliser cet article, je me suis appuyée sur les sites suivants : https://www.afnic.fr/fr/votre-nom-de-domaine/comment-choisir-et-creer-mon-nom-de-domaine/ http://www.conseilsmarketing.com/promotion-des-ventes/comment-choisir-un-bon-nom-de-marque-dentreprise-ou-de-site-internet