Les 10 tendances SEO à suivre en 2016

Nous allons voir comment faciliter l’indexaction de votre site par les moteurs de recherche avec l’utilisation d’un sitemap ou plan de site en français.


Le SEO (pour Search Engine Optimization ou, en français, référencement naturel) est une science inexacte qui évolue au gré des modifications d’algorithme (plus de 1 000 par an) de Google. Aussi, au fil des jours, il est nécessaire d’effectuer une veille pour s’assurer que nos connaissances sont toujours d’actualité. Chaque année, de nouveaux critères de pertinence apparaissent et il est impératif de se tenir au courant des grandes évolutions du domaine. Alors, pour cette année 2016, quelles sont les grandes tendances à suivre ? En voici 10 (liste bien sûr non exhaustive) qui nous semblent indispensables…

1. Compatibilité mobile
Bien évidemment, le Web actuel est obligatoirement mobile. Et votre site doit être compatible avec les smartphones utilisés par plus d’un internaute sur deux pour interroger le Web. Si Google prend en compte les 3 façons d’être mobile (responsive design, dynamic serving et site mobile dédié), il semblerait que la tendance actuelle est clairement en faveur du responsive. Cela ne vous permettra pas d’être réellement mieux classé sur Google mobile (malgré la communication du moteur à ce niveau), mais vous ferez plaisir à vos visiteurs. Et c’est bien là l’essentiel !
2. AMP
Google a mis en place depuis le 24 février 2016 le projet AMP (Accelerated Mobile Pages) qui permet, comme son nom l’indique, d’accélérer l’affichage des pages web sur terminaux mobiles. Là encore, cela ne favorisera pas vos contenus dans leur classement sur le moteur, mais cela satisfera les mobinautes qui verront vos pages s’afficher plus rapidement.
3. Temps de chargement des pages
Justement, parlons-en… Encore un critère à mettre en place pour satisfaire vos visiteurs, mais qui ne jouera pas dans votre positionnement (une fois de plus, malgré ce que dit Google). Mais un internaute part en moyenne au bout de 3 secondes s’il n’a pas l’information désirée sous les yeux. Autant faire donc attention à l’expérience utilisateur avant tout ! Un autre point à regarder de près : le TTFB (Time To First Byte) ou temps de réaction du serveur, qui doit être en moyenne inférieur à 200 ms.
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4. Sécurisation HTTPS
En 2014, Google nous a indiqué que les sites sécurisés en HTTPS seraient à terme mieux classés que ceux non sécurisés (HTTP). Pour l’instant, nous n’avons pas réellement vu de différence, mais il semble clair qu’à terme, la plupart des sites seront sécurisés. Donc, si votre site est déjà en ligne et non sécurisé, pas de panique, vous avez encore un peu de temps pour envisager la suite. En revanche, si vous créez un nouveau site, lancez-le directement en HTTPS, vous vous éviterez une migration pas toujours si simple que cela d’ici quelques années (ou mois).
5. Knowledge Graph
Le Knowledge Graph ou graphe de connaissance de Google représente la partie «encyclopédique» affichée à droite de la page de résultats, la plupart du temps lorsqu’on saisit une «entité nommée» (nom propre) comme requête. Les informations viennent de Wikipedia, d’une base de données rachetée il y a quelques années de cela (Freebase), des outils Google (Maps, MyBusiness) ou enfin de sociétés ou organisations partenaires. Si un Knowledge Graph est affiché sur vos requêtes, il peut s’avérer intéressant de regarder s’il est possible d’y apparaître au travers de données ou d’un lien…

Knowledge Graph pour la requête « Nelson Mandela »
6. Netlinking
Bien évidemment, les liens et le PageRank restent au cœur de l’algorithme de Google, comme depuis sa naissance. Mais Google est devenu extrêmement sensible aux liens factices et aux ancres (le texte cliquable) sur optimisées. Un lien doit donc véhiculer du sens : il doit se faire entre deux sites de même thématique et l’ancre doit parfaitement décrire le contenu de la page distante, sans ressembler à une requête. Attention aux pénalités, sinon, si vous essayez d’être plus malin que le moteur, l’algorithme Penguin, qui lutte contre ce type de pratique, ne vous oubliera pas…
7. Sémantique
L’algorithme de Google est devenu très complexe, mélangeant savamment réseaux neuronaux, intelligence artificielle et techniques d’apprentissage automatique. On n’est plus à l’ère de la bête répétition de mots clés dans un texte parfois rédigé uniquement pour les moteurs de recherche. Faites donc très attention à la richesse sémantique de vos contenus et utilisez les balises et les données structurées proposées par le standard Schema.org. d’y apparaître au travers de données ou d’un lien…
8. Quality Updates
Google effectue depuis quelques mois de nombreux changements importants de son algorithme de pertinence, sans réellement communiquer dessus. Ces changements ont reçu plusieurs noms (Quality Updates, Phantom…) et restent assez abscons dans leur mode de fonctionnement. Attention donc à ne pas être dépendant de Google pour votre trafic (pas plus de 50% de votre trafic total venant du moteur) car cela peut rapidement devenir dangereux si vous êtes victime d’une de ces mises à jour…
9. Moteur de réponse
La notion de «moteur de réponse» est essentielle pour Google : sur de nombreuses requêtes, il tente de vous fournir directement la réponse plutôt que des liens vers des pages web. A vous, comme pour le Knowledge Graph (qui est d’ailleurs partie intégrante de cette stratégie) de vérifier qu’un featured snippet (réponse directe) n’est pas affiché par Google sur vos requêtes ou, si c’est le cas, de voir comment en tirer parti…

Moteur de réponse pour la requête « Météo Grenoble »
10. Javascript et Ajax
Google sait aujourd’hui très bien interpréter le Javascript et a grandement amélioré sa compréhension de l’Ajax. Donc attention au contenu visualisé (ou pas) grâce à ces techniques qui ne sont plus des freins pour le moteur de recherche. Google demande ainsi à ce que les fichiers JS et CSS sur un site ne soient pas bloqués par le fichier robots.txt (ou autre). A vérifier ! Enfin, terminons cette liste avec un bonus : n’oubliez pas d’insérer dans votre site les fondamentaux du SEO : balises H1-H6, Title, meta «description», mots en gras, URL lisible, etc. La majorité des sites créés en 2016 ont encore de grosses lacunes à ce niveau. La plus grosse (r)évolution en termes de SEO cette année serait peut-être de voir ces fondamentaux, connus depuis des années, enfin intégrés pour obtenir une meilleure visibilité sur Google !

À propos de l’auteur

Olivier Andrieu
Consultant SEO indépendant dans le domaine de l’Internet, créateur de la société Abondance et du site abondance.com.